Je reprends mes études cette année, je ne suis plus vraiment habitué à aller en cours, ce qui peut expliquer mon ressentiment sur ce premier jour. Voilà ce qui s'est passé, un peu romancé à ma façon :

C'est le jour de la rentrée. Je me réveille comme une fleur, qui vient de passer sous un tracteur. Mes yeux sont d'un bleu profond, ah non, ce sont mes cernes. Mon visage est marqué du sceau de l'oreiller.

Enfin prêt, j'arrive en cours, presque à l'heure. Le cours ne me semble pas passionnant, c'est long, la prof fait des devinettes sur les mots manquants d'un texte à trou… Mais tu nous gonfles avec tes trous, tu veux que je te le remplisse ton trou ! File-nous la réponse, qu'on passe à autre chose. Ma tête a du mal à tenir, et je ne souhaite qu'une chose, laisser mon visage s'éclater de sommeil sur la table et laisser se répandre le peu de matière grise qu'il m'est disposé de posséder à ce moment de la journée.

C'est l'heure d'aller manger, je me jette hors de la salle aussi vite que les candidats de fort boyard quand on leur crie « sors sors sors ! ». L'agence de communication que j'ai trouvé pour l'alternance m'appelle, et me dis qu'elle n'a toujours pas reçu le mail de l'école concernant les modalités de financements. Fichtre (c'est pas vraiment à ce mot là que j'ai pensé), le seul truc intéressant risque de me passer sous le nez. Faut régler çà.
Après un sandwich au soleil, je repasse par chez moi. Ah on est bien chez soi. Merde c'est l'heure d'y retourner, je suis déjà lassé, je n'ai plus l'habitude. En route je me rends compte que j'ai oublié mes lunettes (que j'utilise simplement pour lire, sinon j'aurais remarqué plus tôt que je les ai pas hein, je suis pas totalement neuneu), je fais demi-tour en accélérant. Je fais en sorte d'arriver à l'heure, c'est le début, faut montrer de la bonne volonté. Je m'arrête voir la secrétaire pour lui rappeler d'envoyer les modalités à l'agence. En me voyant, elle prend un air surprise et me dit que j'avais cours à 13h30. Rah, j'ai 30 minutes de retard, ils ont annoncé le changement alors que je courrais après les boyards à midi. Bref, je hausse les épaules (j'aurais gratté 30 min, c'est déjà çà).

Je vais en cours, je dis bonjour au prof, je m'excuse et cherche une place. Il ne reste que les places devant le bureau du prof. Je lutte à nouveau contre le sommeil. Ma proximité du bureau du prof ne me permet pas de fermer les yeux ou de me vautrer sur la table et baver sur mes feuilles. 14h plus tard, ah non, seulement 3h30 plus tard, c'est l'heure de la libération. Je m'arrête à nouveau au bureau de la secrétaire. Je vois le directeur. Il me demande si les cours me plaisent. Je lui réponds tranquillement que cet après midi çà pouvait aller, mais moins ce matin. Le directeur à l'air d'accord avec moi.

Au final, c'est bien sympa…